“Des loups déguisés en brebis”. Avez-vous déjà entendu l’analogie qui compare l’Église à un troupeau
de brebis ? L’Ancien et le Nouveau Testament comparent tous deux le peuple de Dieu à des brebis,
l’ensemble des croyants à un troupeau et notre Seigneur à un berger. C’est un sujet délicat puisqu’il
traite des abus et en particulier les abus sexuels, parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus.
Malheureusement, les abus se produisent dans les Églises et les communautés de toutes les
dénominations religieuses. L’impact des abus est toujours grave, mais il est multiplié lorsqu’ils sont
perpétrés par l’une des brebis, c’est-à-dire par une personne qui prétend être un disciple de Jésus.
Nos églises sont remplies de personnes imparfaites et brisées. Nous pouvons rencontrer un
loup déguisé en brebis ou un loup déguisé en berger. Certains bergers ont, comme le déclare Jérémie
« perdu la raison. Ils ne recherchent plus la sagesse du Seigneur. » (Jérémie 10 : 21).

Souvent, nous pensons que les abus impliquent la violence, mais aucun des cas que nous
partageons ici ne comporte de violence. Aucun d’entre eux n’indique que la «victime» a résisté à l’abus
ou qu’elle a demandé de l’aide. Au moment où cela s’est produit, aucune d’entre elles n’a même reconnu
qu’il s’agissait d’un abus. Pourtant, en raison de la différence de pouvoir qui existait dans chaque cas et
de l’incapacité à donner un consentement valable, chacune a été abusée.

Le message «Des loups déguisés en brebis » est un regard franc sur les abus commis par toute
personne en position d’autorité ou d’influence spirituelle. Si les abus sont toujours destructeurs, les
dommages et les retombées sont amplifiés lorsqu’ils sont perpétrés par quelqu’un qui prétend être
chrétien et qui est soit membre, soit responsable au sein de l’Église. La session du matin donnera un
aperçu de ce qui constitue un abus ainsi que de l’impact unique de l’abus lorsqu’il est perpétré par
quelqu’un qui prétend suivre et représenter Jésus. Elle examinera également la responsabilité